La Campagne mondiale pour l’éducation (CME) - dont la Coalition Education est membre - lance la campagne « Protégeons l’éducation en situations d’urgence ! » #ProtectEiENow.

La campagne vise placer le droit à l’éducation dans les contextes d’urgence au centre de l'agenda mondial. Nous appelons tou.te.s les act.eur.rice.s concerné.e.s, notamment les États, à prendre des mesures concrètes et efficaces pour garantir une éducation transformatrice, inclusive et de qualité ainsi qu’un apprentissage tout au long de la vie pour tous dans les situations d’urgence.

Les conflits, le changement climatique, les catastrophes, les urgences de santé publique et les déplacements forcés de populations à l’intérieur et à l’extérieur des frontières touchent un nombre croissant de personnes dans le monde. La pandémie de COVID-19 a considérablement aggravé ces contextes de plus en plus complexes, imbriquées et aux multiples facettes.

Les crises ont un effet dévastateur sur le droit à l’éducation de millions de personnes et impacte considérablement les progrès de l’ensemble du Programme de développement durable, y compris de l’objectif de développement durable 4 (ODD 4). Une génération d’enfants et de jeunes vivant dans ces contextes est privée non seulement de leur droit fondamental à une éducation de qualité, mais aussi de la protection que l’éducation apporte. Dans les situations d’urgence, l’éducation représente souvent le seul espace sûr.

Les données illustrent l’ampleur de la crise de l’éducation : 

• Même avant la COVID-19, 127 millions d’enfants et de jeunes en âge de fréquenter l’école primaire et secondaire et vivant dans des pays touchés par une crise n’étaient pas scolarisés, ce qui représente près de la moitié de la population mondiale non scolarisée.
• 48 % de tous les enfants réfugiés en âge d’être scolarisés n’ont pas accès à l’éducation.
• D’ici 2050, 140 millions de personnes en Asie du Sud, en Afrique subsaharienne et en Amérique latine devraient être déplacées en raison du changement climatique.
• Les filles sont plus susceptibles que les garçons d’être déscolarisées dans les situations d’urgence. Jusqu’à 20 millions de filles, en particulier des adolescentes, risquent d’abandonner définitivement l’école d’ici 2023.
• Malgré cette situation désastreuse, l’éducation reste l’un des domaines les plus sous-financés de l’aide humanitaire, ne recevant que 2,4 % du financement humanitaire mondial total.

CELA DOIT CHANGER.