Mobilisation à l'occasion de la Journée internationale de l'éducation

A l’occasion de la journée internationale de l’éducation, la Coalition Education s’est mobilisée, aux côtés de ses partenaires, à travers deux événements pluri-acteurs : un atelier parlementaires co-organisé avec Unicef France à l’Assemblée nationale (23 janvier) et un événement de haut niveau, accueilli par le Ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, M. Thani Mohamed-Soilihi, au Quay d’Orsay (24 janvier).

 

Ces deux rencontres ont eu pour fil conducteur le financement de l’éducation, dans un contexte plus que alarmant de coupe budgétaire drastique de 2,1 milliards d’euros du budget de solidarité internationale de la France. Ils se sont également inscrits en amont deux temps forts : le prochain Conseil présidentiel du développement (Paris, mars 2025) et le Sommet sur le financement du développement (Séville, juillet 2025).  

À ces occasions, la Coalition Éducation a insisté sur la menace que ces coupes représentent pour le droit à l’éducation de millions de personnes et a appelé la France à tenir ses engagements financiers, tant au niveau multilatéral que bilatéral, tout en mettant l'accent sur le plaidoyer sans faille qu'elle continuera de porter à cette fin. 

 

Une coupe de 2 milliards, c’est 17 millions d’enfants et de jeunes dans le monde qui ne pourront pas être appuyés dans leur accès à l'éducation.
Adrien Sallez, Directeur Général d’Asmae, intervenant au nom de la Coalition Education sur la table ronde haut niveau.

Lors de la table ronde haut niveau, deux jeunes activistes, Lilia Touil (ancienne ambassadrice du Partenariat Mondial pour l’Education) et Favour Reke (membre du Plan des jeunes) ont également interpellé le Ministre et rappeler le rôle fondamentale de l’éducation pour la réalisation de tous les droits humains, et en tant que socle de tout développement. 

 

Je souhaite m’adresser à M. le Ministre ainsi qu’à toutes les personnes présentes dans cette salle qui ont la capacité d’influencer les divers secteurs de l’investissement. Il est essentiel de reconnaître l’urgence d’investir dans l’éducation.
Favour Reke, membre du Plan des jeunes.
L'accès à l’éducation transforme des vies. Pourtant, on vit dans un monde en poly crises où le constat est limpide : ce levier qui transforme des vies n’est pas actionné. On vit dans un monde interconnecté où les idées fusent, circulent librement, et ce décloisonnement qu’on effectue avec enthousiasme pour l’économie et la technologie sans retenu, peine encore à s’appliquer au développement, à l'éducation, qui est pourtant à l’intersection de toutes ces crises qu’elle pourrait résoudre. Ne pas financer l’éducation et ne pas la placer au centre des discussions, que ce soit ici ou ailleurs, c'est oublier un préalable primordial. Chaque jour que l’éducation n’est pas priorisée, c’est une génération qui est abandonnée, c’est une génération pleine de rêve qu’on ne découvrira jamais.
Lilia Touil, ancienne ambassadrice du Partenariat Mondial pour l’Education.

Dans ses prises de parole, la Coalition Education a également lancé deux outils forts de plaidoyer : 

Ces deux événements ont permi de réaffirmer l'engagement de tous les acteurs et actrices réunis  - représentant.e.s de l’Agence française de Développement, de l’Assemblée nationale, de la Coalition Education, du Ministère des affaires étrangères, de l’Organisation internationales pour la francophonie, du Partenariat mondial pour l’éducation, du Plan des jeunes, de l’Unicef, de l’Unesco - pour promouvoir le droit à l’éducation et son financement adéquat.