par la Coalition Éducation, publiée sur Libération.fr
Alors que se tient la Journée internationale de l'éducation, la Coalition Éducation appelle la France à intensifier ses efforts pour renforcer la capacité des acteurs éducatifs de la région, où les résultats figurent parmi les plus faibles au monde.
Tribune. Dans la région du Sahel, l’objectif de la scolarisation universelle et de la qualité de l’éducation reste un défi majeur. Le Niger, le Burkina, le Mali et le Tchad font partie des pays où les enfants ont moins de chances d’être scolarisés (Unesco). Au Mali, 40 % des enfants ne vont pas à l’école ; au Tchad, moins de 30 % des enfants achèvent leur scolarité primaire ; au Burkina Faso, plus de 40 % des jeunes de 15 à 24 ans sont analphabètes (ISU). Les conflits creusent également les inégalités dans la région. Les impacts de la crise sur les filles sont démultipliés. Au Niger, 56 % des filles ne vont pas à l’école. Moins de 10 % des enfants en situation de handicap dans la région du Sahel sont scolarisés.
Les facteurs persistants d’exclusion de l’école restent nombreux : la violence au sein des communautés ou des écoles, les discriminations, les mariages précoces, les frais de scolarité, l’absence de toilettes adéquates, l’insécurité des écoles, le chemin à parcourir, le travail, l’enrôlement des enfants… Ces obstacles pourraient être surmontés si les gouvernements prenaient des mesures à plus grande échelle dans la région tout en adaptant les politiques éducatives aux territoires et aux besoins de leurs populations.
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